Pissos

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pissos
Pissos
L'église Saint-Pierre de Pissos.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Landes
Arrondissement Mont-de-Marsan
Intercommunalité Communauté de communes Cœur Haute Lande
Maire
Mandat
Denis Saintorens
2020-2026
Code postal 40410
Code commune 40227
Démographie
Gentilé Pisséens
Population
municipale
1 468 hab. (2021 en augmentation de 3,82 % par rapport à 2015)
Densité 10 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 18′ 36″ nord, 0° 46′ 38″ ouest
Altitude Min. 30 m
Max. 79 m
Superficie 140,75 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Grands Lacs
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Pissos
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Pissos
Géolocalisation sur la carte : Landes
Voir sur la carte topographique des Landes
Pissos
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Pissos
Liens
Site web Site de la commune de Pissos

Pissos [pisɔs] (Pissòs, en occitan[1]) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine).

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Commune située dans la forêt des Landes, traversée par la Grande Leyre et faisant partie du parc naturel régional des Landes de Gascogne.

Carte du parc naturel régional des Landes de Gascogne de 1970 à 2014.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Belhade, Commensacq, Labouheyre, Liposthey, Moustey, Saugnac-et-Muret, Sore et Trensacq.

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

  • Moyenne annuelle de température : 12,9 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,5 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,6 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,3 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 1 039 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,9 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,5 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1951 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[9]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records PISSOS (40) - alt : 56 m 44° 18′ 48″ N, 0° 47′ 12″ O
Records établis sur la période du 01-03-1951 au 04-01-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,4 1,4 3 5,2 9 12,1 13,7 13,6 10,6 8,3 4,4 2,2 7,1
Température moyenne (°C) 6,2 7,1 9,7 11,9 15,8 19 21,1 21,1 18 14,4 9,4 6,6 13,4
Température maximale moyenne (°C) 11 12,8 16,4 18,6 22,7 25,9 28,5 28,6 25,5 20,5 14,4 11,1 19,7
Record de froid (°C)
date du record
−21
16.01.1985
−19
13.02.1956
−13,3
01.03.05
−6
07.04.21
−2,8
06.05.19
0,5
01.06.06
2
01.07.1959
0
26.08.1967
−1,2
21.09.1977
−5,5
30.10.1997
−12,2
23.11.1988
−14,5
17.12.01
−21
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
22,6
01.01.22
27,9
27.02.19
30,5
25.03.1955
36
30.04.05
38
27.05.05
43,4
18.06.22
41,3
23.07.19
41,5
28.08.1991
38,9
16.09.1987
33,4
02.10.01
27,9
08.11.15
22,5
16.12.1989
43,4
2022
Précipitations (mm) 97,5 80,6 73,8 89,5 81,8 68,1 60,3 64,4 80,1 104,1 121,9 101,3 1 023,4
Source : « Fiche 40227001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Pissos est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[10],[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (38,1 %), forêts (37,4 %), terres arables (19,8 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %), zones urbanisées (1,4 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est située sur l'ancienne N 134 (déclassée D834) qui permet de la relier vers Moustey, l'autoroute A 63E5E70 en direction de Bordeaux et du bassin d'Arcachon (sortie Sortie 18 Saugnac-et-Muret), Trensacq, Sabres et Mont-de-Marsan.
La route D 43 permet de relier la commune vers les côtes landaises et les Grands Lacs (Biscarrosse, Parentis-en-Born), la voie ferrée (Ychoux), l'autoroute A 63E5E70 en direction de Bayonne (sortie Sortie 17 Liposthey) et vers l'est des Landes (Sore, Saint-Symphorien, Luxey, Langon, Casteljaloux).
La route D 34 (traversant Daugnague), relie la commune à Commensacq et vers Labouheyre. La route D 356 (traversant Richet-le-Brous) relie la commune vers l'extrême nord-Landes (Belhade, Mano) et le Sud-Gironde (Hostens). En voiture, la commune est à équidistance entre le bassin d'Arcachon, Mont-de-Marsan et Biscarrosse (45min de trajet environ). Elle se situe également à 1h de Bordeaux, Langon et Dax, 1h30 de Bayonne, et 2h de Pau et Agen environ. La commune est desservie par les transports scolaires XLandes vers le collège Félix Arnaudin de Labouheyre et la cité scolaire Saint-Exupéry de Parentis-en-Born. La commune possède au moins une agence de taxis pour accéder aux autres communes et points d'intermodalité.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Pissos est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Grande Leyre, le ruisseau de Richet, le ruisseau de Montorgueil et la Barade de Sore. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2009 et 2020[18],[16].

Pissos est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[19],[20].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[21].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Pissos.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 7,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 842 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 54 sont en aléa moyen ou fort, soit 6 %, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 2].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[16].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le village[modifier | modifier le code]

Les premières mentions de Pissos demeurent dans les documents du Duc d'Aliénor en 1152, notamment par la Parrochie de Pissous. Nous pouvons aussi trouver la mention Pissoz au XVIIe siècle.

Dans le nom Pissos[23], nous retrouvons le suffixe historique commun d'Aquitaine "-os" (présent dans Biganos, Mios, Mézos, Lugos, Ygos-Saint-Saturnin, Guillos, Andernos, Giscos, Cudos, Lados ou encore Auros) Ce suffixe a été contesté par l'écrivain Gerhard Rohlfs, considérant qu'il est dérivé du suffixe -ols puis -ous par abus de langage.

Pissos fait référence à la Lande de Citran[24] notamment par la découverte d'antiquités (pièces de monnaie du IIIe siècle) mentionnant ce lieu au XIXe siècle. Signifiant ville haute (à l'est), il pourrait donc mettre en évidence sa situation par rapport au village légendaire dont le bourg se situait entre Pissos et Liposthey sur l'ancienne voie romaine reliant Burdigala à Astorga, près de la station Tellonum (qui donnera par la suite Liposthey).

Les autres lieux-dits[modifier | modifier le code]

  • Daugnague, quartier situé sur la route de Commensacq, provient de la maison d'Augnague, relatif au nom de famille de cette maison Aubinius ajouté du suffixe latin -aca donnant avant les abus de langage Aubiniaca.
  • La Crotte, lieu-dit au sud-est de la commune, provient du nom de la Demeure en gascon médiéval.
  • Testarrouman, lieudit sur la Leyre provient de Testa Arroman et fait référence à un plateau en hauteur pour une frontière (La Bluhe du Tennerre signifiant l'écobuage de la rive frontière)
  • Escoursolles, quartier près de la route de Commensacq, provient de escorça (tout comme la commune d'Escource), signifiant "lieu de glandée" (en référence aux forêts)
  • Vieux-Richet, anciennement Richet jusqu'en 1972 (l'actuel quartier Richet s'appelait le Brous), provient de Hreishet signifiant "frênaie" en gascon.
  • Gruey, quartier excentré au sud-est, provient de "Gruièr" ("groa" signifiant "terre marécageuse" ou "champ clos" + suffixe -arius).
  • Naucet, lieudit sur la route de Moustey, provient de "naucet" ("pâturage" en gascon).

Histoire[modifier | modifier le code]

Durant le Moyen Age, Pissos était une étape du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle sur la via Turonensis. Entre 1790-1794 et 1860, la commune voisine de Liposthey était rattachée à Pissos. Sous l'impulsion de la loi du 19 juin 1857, le gemmage se développe et perdure jusqu'au début des années 1980.

En 1818, Dominique Larreillet (1771-1857), entreprenant maître de forges d'Ychoux, reçoit l'autorisation d'établir la forge de Pissos, qui reste active jusqu'au milieu des années 1880. La trop courte durée de vie et le nombre modeste d'emplois créés n'aura pas réussi à installer durablement une culture ouvrière dans la commune[25].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

En 1971, l'ancienne commune de Richet fusionne avec Pissos.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1808 1830 Dupuy    
1830 1835 Jean Castaignede    
1835 1840 Bertrand Balhadère    
1840 1854 Jean Castaignede    
1854 1868 Jean-Baptiste Gourgues    
1868 1881 Emile Castaignede    
1881 1888 Aristide Balhadère    
1888 1890 Callen    
1890 1892 Emile Castaignede    
1892 1904 Gourgues    
1904 1919 Alphonse Balhadère    
1919 1925 Duprat    
1925 1941
(décès)
Paul Roumégoux   Conseiller général du canton de Pissos de 1922 à 1940
Président du Syndicat des sylviculteurs du Sud-Ouest de 1934 à 1937 Notaire
1941 1948 Adrien Lacrotte    
1948 1959 Jean Roumégoux    
1959 1963 Jean Duluc    
mars 1983 2014 Guy Destenave PS Instituteur retraité
Conseiller général du Canton de Pissos de 1973 à 2015
mars 2014 En cours Denis Saintorens DVG Médecin
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27]. En 2021, la commune comptait 1 468 habitants[Note 5], en augmentation de 3,82 % par rapport à 2015 (Landes : +4,9 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 5391 3381 4771 1901 9251 9802 0662 2032 262
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 2791 9511 9521 8861 8831 7111 7701 6981 698
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 7181 6821 6381 4291 4011 3591 1911 050928
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
9068278098349701 0971 2311 2271 356
2015 2020 2021 - - - - - -
1 4141 4531 468------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Vie pratique[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune possède une école maternelle et primaire.

Culture[modifier | modifier le code]

La commune possède une médiathèque et La Maison de la Nature, un musée décrivant l'histoire sur les Landes de Gascogne dans une maison typique au cœur d'une forêt de pins. Plusieurs associations culturelles dans l'art et la musique y sont également implantées[33].

Loisirs et sports[modifier | modifier le code]

La commune possède un pôle de loisirs situé aux bords de la Leyre sur la route de Sore, nommée la Base de Testarrouman[34]. Sur cette base, il est possible de pratiquer le canoë (point d'arrivée des canoës), l'accrobranche et l'équitation. Le camping municipal y est implanté, situé proche de la piscine municipale, du boulodrome et du club de tennis. La commune possède également un stade municipal et un skatepark.

La commune possède donc un club de tennis, mais aussi un club de football, de chasse, de tir à l'arc, de pêche, d'Aikido, de pétanque, de cyclisme, de volleyball et un comité des fêtes (les fêtes municipales ayant lieu le week-end de Pentecôte).

Autres services[modifier | modifier le code]

Le village possède une supérette (Carrefour express), une station-service, une poste, un fleuriste, deux boulangeries, trois restaurants, une gendarmerie, un bureau de tabac, une caserne de pompiers, une maison de retraite, une salle polyvalente, une salle des fêtes, un centre médical, une pharmacie, un cabinet dentiste, un cabinet kinésithérapeute, un cabinet vétérinaire, deux cabinets d'expert-comptable, quelques boutiques (prêt-à-porter, créations), des fermes bios, trois garages automobiles et un cimetière.

Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Diccionari toponimic occitan de las Lanas e deu Baish Ador », sur locongres.org (consulté le ).
  2. Carte IGN sous Géoportail
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
  9. « Fiche du Poste 40227001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Pissos », sur Géorisques (consulté le ).
  17. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  18. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  19. « Règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. », sur landes.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  21. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  22. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  23. Toponymie de Pissos
  24. Pissos dans la légende de Citran, trésors des Landes
  25. Forge de Pissos, Jean-Jacques Fénié, exposition à la chapelle à la mer, Mimizan, juillet 2016
  26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  30. « Église Saint-Pierre de Pissos », notice no IA40001343, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 17 mars 2011
  31. « Église Saint-Jean-Baptiste de Richet », notice no PA00084002, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 17 mars 2011
  32. Les chemins de Saint-Jacques dans les Landes, Francis Zapata, Jean-Pierre Rousset, éditions Sud Ouest, 2002, p. 125 Bordeaux (ISBN 2-87901-468-9).
  33. Annuaire des associations
  34. Site de la base de Testarrouman